Julien GRACQ. La LITTÉRATURE à l’estomac

Gracq 1

GRACQ (Julien, pseudonyme de Louis Poirier).

La LITTÉRATURE à l’estomac

Paris, Librairie José Corti, 1950.

[Presses de l’Imprimerie Union de Paris le 12 février 1950]


In-16° ; 74 pages et un feuillet blanc.

Format bibliographique : 165 mm x 115 mm


9 500 €


BIBLIOGRAPHIE

ÉDITION ORIGINALE. Le fameux et truculent pamphlet de Julien Gracq, tiré à seulement à 40 exemplaires numérotés en grand papier.

Tirage : L’un des 40 exemplaires numérotés (n° 5) imprimés sur papier Lafuma, le seul grand papier. Il n’a pas été tiré d’exemplaires de main de passe.


Un plein maroquin teinté blanc, dos lisse, le titre de l’ouvrage est poussé en petites lettres capitales à l’œser blanc et rouge sur le premier plat du volume. Il est frappé sur un coussinet moelleux (mousse) rectangulaire en maroquin teinté blanc. Les doublures sont de même maroquin teinté blanc utilisant la délicate technique dite du « bord à bord », gardes volantes de chèvre velours gris perle, tranches naturelles, un exemplaire non rogné. Tranchefiles en soie rouge.

Sur chaque plat, une superbe composition à texture épaisse d’un cuir grainé, en léger relief, une matière sculptée et lézardée de filets en box brun incrustés.

Une couverture beige imprimée en noir et dos éditeur conservé, un corps d’ouvrage soigné, une facture d’une grande délicatesse signée « Nobuko KIYOMIYA (2008) ». Une boîte de conservation assortie à la reliure ; intérieur de chèvre velours blanc avec un listel en box rouge, dos galbé du même veau blanc, titrage à l’œser blanc et rouge.

Doreur : Titre de Carole Laporte.                                        


Le fameux et truculent pamphlet de Julien Gracq de 1950, La LITTÉRATURE à l’estomac, qui a fait date et souche dans la littérature et son refus du Prix Goncourt l’année suivante pour son roman « emblématique » Le Rivage des Syrtes plus encore.

Publié d’abord en janvier 1950, dans la revue Empédocle, La LITTÉRATURE à l’estomac demeure plus que jamais d’actualité. Dans ce brillant essai, où s’exprime une conception de la littérature exigeante et perspicace, l’auteur prend résolument parti contre les prix littéraires et condamne ses mœurs (littéraires).