ALI BEY. Travels of Ali Bey in Morocco,

L'édition originale de la traduction anglaise

Aly bey 1

 

Plan de la Kaaba au cœur de la « mosquée sacrée »

Aly bey 3

ALI BEY EL ABBASSI. Pseud. de Badia y Leblich (Domingo).

Travels of Ali Bey in Morocco, Tripoli, Cyprus, Egypt, Arabia, Syria, and Turkey, Between the Years 1803 and 1807. Written by himself, and illustrated by maps and numerous plates. In two volumes.

London, Printed for Longman, Hurst, Rees, Orme, and Brown, 1816.

2 vol. in-4° ; portrait-frontispice, XLII-339 pp. ; IX-373 pp.-4 cartes h.-t. repliées et 85 gravures repliées hors texte [I-XIIXII bis-XIII-XXVIII-XXVIII bis-XXIX-LXXXIII].

Demi-basane havane à petits coins, dos à nerfs, fleurons or, pièce de pièce de titre en maroquin marron, reliure anglaise, un bel exemplaire.


Vendu


BIBLIOGRAPHIE

– Atabey, 53 (pour l’édition originale française). Blackmer, 62. Cobham, Excerpta Cypria, p. 391. – Playfair, Morocco, 506. – Röhricht, p. 340. Tobler, p. 140. Manque à Weber.

– « Badia eut l’avantage d’être le premier chrétien qui décrivit avec détail des choses sur lesquelles on n’avait eu jusque là que des idées incomplètes : telle est la Mecque avec son temple ; telle est encore la Mosquée d’Omar à Jérusalem. » (Hoefer, t. I, 110).

Édition originale de la traduction anglaise, plus belle et plus rare que l'édition originale en français.


Relation érudite de ce voyage de quatre ans à travers le Proche-Orient, dans laquelle toutes les matières sont traitées : ethnies, coutumes, architecture, musique, distractions, sciences, etc. Parti de Tanger (juillet 1803), le voyageur est présenté à l’empereur du Maroc, puis, de Meknès (octobre), rejoint Fez (novembre), Rabat (mars 1804), Morocco [sic] où il tombe malade, Mogadore [Essaouira], Ouchda (juin 1805) et, après avoir été détenu sur ordre du sultan, Larache (août) par le désert. Ali Bey poursuit son voyage par la mer en direction de Tripoli (novembre) où il est présenté au pacha, puis par la côte de Morea et l’île de Sapienza, Chypre (mars 1806), avec un « voyage à Cythère », puis Idalia, Larnaca, Paphos et Cuclia, avant de gagner Alexandrie (mai 1806). Il atteint alors Le Caire par le Nil (octobre 1806), Suez (décembre), Djedda (janvier 1807), accomplit un pèlerinage à La Mecque, dont il présente une description très détaillée, et atteint le Mont Arafat (février), Djeddamars, avant d’être fait prisonnier des Wahhabites. Il se dirige ensuite vers Suez (avril), Le Caire (juin) et Jérusalem (juillet) dont il dépeint en particulier le sanctuaire musulman d’El Haram sur le site de l’ancien temple de Salomon. Il atteint Bethléem, Jaffa (août), Acre, Nazareth, Damas (août), le Mont Thabor, le lac de Galilée, Aleppo (septembre), et regagne Constantinople (octobre), dressant un tableau noir de l’Empire ottoman (la « barbarie des Turcs », la « vénalité des fonctions officielles », le « désespoir du peuple ») avant de rejoindre Bucarest (décembre), où s’arrête la narration de son périple.