Théophile GAUTIER. Constantinople

L’exemplaire de Jules Janin imprimé sur papier vélin fort

Gautier 3

 

 

UN PRÉCIEUX EXEMPLAIRE CONSERVÉ DANS SON ÉLÉGANTE RELIURE DE L’ÉPOQUE.

Gautier 1

UN ÉTAT EXCEPTIONNEL DE CONSERVATION

Gautier 2

GAUTIER (Pierre-Jules-Théophile).

Constantinople

Paris, Michel Lévy Frères, Libraires-Éditeurs, 1853.

In-18° Jésus ; 366 pp.


Demi-maroquin marron foncé, dos à nerfs richement orné, caissons dorés, titre or, filets or, tranches dorées, une très belle reliure de l’époque signée de l’atelier « C. HARDY ».

UN BEL ÉTAT GÉNÉRAL DE CONSERVATION.


35 000 €


BIBLIOGRAPHIE

CETTE ÉDITION ORIGINALE COMPTE PARMI LES PLUS RARES DE LA LITTÉRATURE DU XIXe SIÈCLE

– Atabey, 476. – Carteret, t. I, p. 330. – Catalogue des livres composant la Bibliothèque du Marquis De Laborde, Deuxième partie, Paris, Labitte, Libraire, 1872, n° 2447. – Clouzot, p. 128. – Talvart & Place, t. VI, p. 325.

– Grant CRICHEILD, « La Constantinople de Gautier : un miroir en Orient », Études françaises, t.  XXV, n° 1, printemps 1990, p. 23-33.


Tirage : l’un des rarissimes exemplaires imprimés sur papier vélin fort, seul grand papier.

Provenance : Ex-libris de la bibliothèque de Jules Janin (1877, n° 1022), du marquis de Piolenc (1913, n° 327), puis de Charles Hayoit.


Le voyage de Théophile Gautier à Constantinople

« Voyageant pour voir, non pour disserter, il manque absolument, je le reconnais, de sagacité diplomatique ; mais quels yeux perçants il vous jette sur tout ce monde nouveau que l’Orient lui révèle ! quelle vue admirable ! quel ardent coup d’œil ! quelle absence de discrétion, de pruderie et de fausse honte ! quel amour du beau et quel goût de l’étrange ! quelle singulière passion du grandiose et du ridicule, du sublime et du grotesque ! M. Théophile Gautier, c’est tout cela. » (Cf. Cuvillier-Fleury, Voyages et Voyageurs, Paris Michel Lévy Frères, Libraires-Éditeurs, 1856, p. 304).


Théophile Gautier quitta Paris pour Constantinople le 9 juin 1852 et en revint en octobre de la même année. La concomitance de l’expérience vécue et de l’écriture est l’essence même des récits de voyages de Théophile Gautier. Il ne prend aucun recul, ne s’accorde aucune pause et nous livre ses découvertes et ses impressions dans leur plus vive spontanéité. Le récit est vrai et devient enchanteur.

Nota Bene : Sur Théophile Gautier séjournant à Constantinople lire l’article du journaliste et critique littéraire Cuvillier-Fleury, in : Voyages et Voyageurs, Paris Michel Lévy Frères, Libraires-Éditeurs, 1856, p. 299 sqq.


Un désir de vagabondage cosmopolite

Théophile Gautier voyagea successivement en Belgique (en 1836 en compagnie de Gérard de Nerval, 1842 et 1846), en Espagne (1840 en compagnie du collectionneur Eugène Pillot et 1849), à Londres (1842 et 1862), en Algérie (1845), en Hollande (1846), en Italie (1850 et 1869), à Constantinople (1852), en Allemagne (1854 et 1858), en Russie (1858-1859 et 1861) et en Égypte (1869), sans oublier ses nombreux séjours en Suisse.