COLETTE. Le voyage égoïste

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Colette voyage


COLETTE (Sidonie-Gabrielle).

Le voyage égoïste suivi de quatre saisons

Paris, J. Ferenczi & Fils, Éditeur, 1928.

[Sur les Presses de L’Imprimerie Moderne à Montrouge]


Un demi-maroquin à coins vert foncé, dos à nerfs pincés chiffré en pied, titre or poussé au dos, filets dorés de mors, tête dorée sur témoins, non rogné, couverture beige de l’éditeur, titre encadré en rouge et dos conservé, une jolie reliure signée « H[élène] ALIX », UN TRÈS BEL EXEMPLAIRE.


Format bibliographique : 190 x 130 mm


Vendu


BIBLIOGRAPHIE

ÉDITION ORIGINALE TIRÉE À SEULEMENT 45 EXEMPLAIRES EN PREMIER GRAND PAPIER.

Tirage de tête comme suit :

– 40 exemplaires imprimés sur papier Japon Impérial. Numérotés de 1 à 40. 

– 5 exemplaires imprimés sur papier Japon Impérial Hors Commerce. Numérotés  H. C. 1 à 5. 

L’un des 5 exemplaires sur papier Japon Impérial Hors Commerce. Celui-ci exemplaire H. C. n° 2.

Talvart & Place, Bibliographie des Auteurs Modernes de la Langue Française (1801-1927), t. III, p. coll. 24 b, p. 202.


Provenance : Bibliothèque Germaine PATAT*.

Les exemplaires de la Bibliothèque de Germaine PATAT sont recherchés.

Exemplaire enrichi d’un bel envoi manuscrit signé à l’encre bleu-noir de l’auteur à Germaine [PATAT*] :

« à Germaine // avec la modestie que // ces tout petits textes // imposent à leur auteur ; // avec ma grande tendresse // Colette // novembre 1928 // (Voyez comme ils sont // vieux ! Et vous savez // bien que je n’aime // pas les vieillards !) »

*La couturière Germaine Patat et Colette cultivaient une relation intime ; la première entretenait une liaison avec l’époux de la seconde, Henry de Jouvenel.


Exemplaire également enrichi d’une lettre autographe signée de Colette à un destinataire non-identifié.

1 page sur papier bleu MONTÉVRAIN [MONTÉVRAIN (une couronne et la mention « Importé d’Angleterre ») en filigrane], à en-tête « Claridge Champs-Elysées », sans date.

« Cher Monsieur, // Je n’ai pas de secret // pour vous : Le Voyage égoïste est // – et restera sans doute – une chose // inachevée, donc brève. Les // Quatre-Saisons, c’est le titre // d’une année de chronique dans // “ Vogue ” réunies en une plaquette // (par Philipe Ortiz, directeur,) // hors commerce. Le faux second - titre // est donc à sa place. // Croyez à mes sentiments // bien cordiaux  Colette »

Lettre adressée à son éditeur Joseph Ferenczi ?

[//] Indique le retour à la ligne.


« Les douze chroniques réunies ici ont été publiées dans Vogue du 1er décembre 1924 au 1er décembre 1925 et furent publiées « aux dépens » du rédacteur en chef de la revue, Philippe Ortiz. Comme l’indique le titre choisi, les articles de Colette furent écrits au gré des saisons et des modes. Colette interrompit sa collaboration à la fin de l’année et renouera avec la célèbre revue de mode à partir de 1928, jusqu’en 1932. L’ensemble des textes sera repris dans Le voyage égoïste en 1928. » (in Société des amis de Colette).


« Il est vrai que la composition du Voyage égoïste est mystérieuse, mais assez représentative du travail de composition et de recomposition des ouvrages des années 20 et 30. L’ouvrage avait d’abord paru en 1922 dans une édition de luxe joliment illustrée par Charles Guérin, mais des douze textes qui composaient le recueil aucun n’était inédit. Ils étaient repris de recueils antérieurs et en particulier de La Chambre éclairée, paru un an plus tôt avec des illustrations de Picard Le Doux. Lorsque l’ouvrage reparaît en 1928 chez Ferenczi, seuls 4 textes du recueil de 1922 sont repris. Les ont rejoints les 12 textes du recueil Quatre-saisons parus en plaquette à tirage limité chez Philippe Orthiz. Seuls les 9 textes parus dans la revue Demain en 1924 et 1925 peuvent être considérés comme inédits. » (Nous devons ces renseignements à l’obligeance de M. Frédéric MAGET, Directeur de la Maison de Colette, qui a bien voulu faire, pour la librairie Hérodote, quelques recherches sur cette édition).