Albert COHEN. Belle du Seigneur
COHEN (Albert).
Belle du Seigneur
Paris, Édition Gallimard, 1968.
Un fort volume in-8° ; 845 pp.
Dos et bords en maroquin bleu-nuit, dos lisse chiffré or en pied, titre or, plats de feuilles collées de papier bois (bois de balsa) teintées en bleu encadrés d’un filet or, tête dorée, doublures et gardes intérieures en papier bois (bois de balsa, paulownia ou bouleau) teintées en bleu, couverture et dos de l'éditeur conservé (Collection Blanche), un étui bordé de maroquin bleu-nuit, une reliure signée de l’époque « J. P. MIGUET », un bel exemplaire.
Format bibliographique : 220 x 160 mm
Vendu
BIBLIOGRAPHIE
ÉDITION ORIGINALE
L’un des cinquante-cinq exemplaires (n° 16) imprimé sur papier vélin pur fil Lafuma-Navarre, seul grand papier.
Le Grand Prix du roman de l'Académie française (1915-2015), p. 191.
Les Nouvelles Littéraires, numéro de septembre 1968.
L'œuvre majeure d'Albert Cohen, Grand prix du roman de l'Académie française en 1968, qualifié de « Chef-d’œuvre absolu » par Joseph Kessel, considéré par de grands hommes de Lettres comme un roman central de la littérature française, « Belle du Seigneur » est un hymne éternel à la beauté féminine, objet de fascination et profond désespoir pour l’homme.
Ce roman d’Albert Cohen, poète, romancier et dramaturge suisse, a été publié chez Gallimard en 1968. « Belle du Seigneur » est le troisième volet d’une tétralogie qu'Albert Cohen a commencé en 1935. Les premiers volumes tous publié chez Gallimard sont « Solal » (1930), fil rouge de toute l'œuvre et « Mangeclous » (1938). Le dernier volume de cette tétralogie, « Les Valeureux », a été publié chez le même éditeur en 1969. À noter également que de nos jours « Belle du Seigneur » reste la meilleure vente dans la « Collection Blanche » chez Gallimard.
« Notre Grand Prix du roman [1968] a été décerné à M. Albert Cohen ; en hommage, certe, à son talent et à son œuvre dans son ensemble ».
« En couronnant l'ouvrage de M. Albert Cohen, Belle du Seigneur, l'Académie a voulu montrer que l'imagination reste la qualité majeure d'un romancier. » (Jacque de Lacretelle).
On l'a un peu trop oublié de nos jours.