Récit très vivant des souvenirs d’enfance de Michel Chaigneau

CHAIGNEAU. Souvenir de Hué

Chaigneau : Souvenir de Hué

Chaigneau

Un superbe exemplaire relié en plein maroquin avec une très rare photographie originale de l’auteur, ainsi qu’un envoi signé de Chaigneau.

CHAIGNEAU (Michel Du’c).

Souvenirs de Hué (Cochinchine). Par Michel Du’c Chaigneau fils de J. B. Chaigneau ancien officier de marine, consul de France à Hué et grand mandarin.

Paris, A l’Imprimerie Impériale, 1867.

In-8° ; 1 photographie originale (albumine) en frontispice [portrait de l’auteur]-(3)-XII-274 pp.-1 carte h.-t.-1 planche double h.-t. (habitation)-1 plan double h.-t.-1 planche repliée h.-t. in-fine (écriture).

Un plein maroquin rouge, dos à nerfs richement orné chiffré en pied, caisson or, filets or pointillé, tranches dorées marbrées, un triple filet or à l’ancienne d’encadrement sur les plats, un double filet or sur les coupes, large dentelle or intérieure, reliure de l’époque, superbe exemplaire.


Vendu


BIBLIOGRAPHIE

ÉDITION ORIGINALE enrichie d’une très rare photographie originale de l’auteur et d’un envoi manuscrit signé Michel Chaigneau.


PROVENANCE : Famille Chaigneau et par descendance.

« Ce mémoire du fils de Chaigneau apprend beaucoup sur la ville de Hué au début du règne de Minh-Mang. » (Nguyên Thé-Anh, 598).

– Cabaton, Dictionnaire de Bio-Bibliographie Générale de l’Indochine Française, p. 64. – Cordier, B. Indosinica, 1687. – Le Nail, Explorateurs et Grands Voyageurs Bretons, p. 27. – Taboulet, La Geste Française en Indochine, t. I, p. 271.

– André Salles, Jean-Baptiste Chaigneau et sa famille, Hanoï-Haïphong, Imprimerie de l’Extrême-Orient, 1923.


Un récit très vivant des souvenirs d’enfance de Michel Chaigneau : descriptions des fêtes, usages et mœurs intimes de la ville de Hué, capitale de la Cochinchine.


Jean-Baptiste Chaigneau demeura vingt-cinq années au service du prince Nguyên Anh, futur souverain Gia Long, roi de Cochinchine et empereur d’Annam, qui le fit successivement général de l’armée du Nord, ministre de la Marine et grand mandarin. Marié en première noce avec une Annamite catholique issue d’une famille de mandarins, Ho Thi Thue de son nom, lui donna onze enfants avant de décéder en 1815. L’aîné de ces enfants, Michel Du’c (1803-1894), rentra définitivement en France avec son père en 1825, fit carrière dans l’administration des finances, avant de suppléer Abel Des Michels comme professeur de langue vietnamienne à l’École des langues orientales.